Communiqué de presse FCPE 90


 


 

Communiqué de presse, 10 avril 2024


 

La FCPE du Territoire de Belfort tient à préciser que l’instance consultative du Conseil Départemental de l’Education Nationale dont elle est membre, réunie le 28 mars, a voté contre la carte scolaire du 1er degré (maternelle et primaire) et contre les moyens donnés pour le 2nd degré (collèges). La carte scolaire s’applique de droit…malgré le vote. Rappelons ici que le CDEN n'a qu'un rôle consultatif et n'a pas de pouvoir de décision. Dès lors, peu importe l'avis de ses membres, si il ne sert pas les dessins de l'Etat.

Exceptionnellement, les maires et autres élus membres étaient au complet et la séance s’est tenue dans un climat lourd en raison de la suppression annoncée de 14 postes dans le 1er degré mais aussi dans l’irrespect et le déni des propos et des explications de nos représentants et celui des représentants des syndicats enseignants. Le préfet avait donné le ton, il fallait faire vite…faire court pour les déclarations préalables…comment faire vite pour défendre la cause de toutes et tous les élèves alors que notre académie rend le plus de postes ? Nous sommes tous au travail depuis fin janvier pour proposer la moins pire des solutions.

Le respect du principe d’égalité et d’équité de traitement entre les élèves ne semble pas être un principe obligatoire pour certains membres présents : il ne l’est plus pour le ministère de l’éducation. Il fut notamment surprenant d’entendre une élue déclarer que le contexte général ne l’intéressait pas, que seules les écoles de sa commune retenaient son attention… un autre a même souhaité faire « sa tambouille » dans sa commune… Voilà une version tout à fait particulière de la défense de l'intérêt général ! L'ensemble des représentations de parents d’élèves et d’enseignants ont donc fait adopter à la majorité une motion demandant la levée des suppressions (DDEN, FCPE, SNUIPP-FSU, UNSA, SGEN-CFDT, FO), après avoir développé les arguments de chaque représentant, dans le respect du mandat confié par leurs électeurs. 

Une séance affligeante qui pointe le manque de méthode des uns et la méconnaissance des autres…et la nécessité absolue d’anticipation entre élus communaux et services de l’éducation.